12 trucs que croient les psychiatres/12 things psychiatrists believe… by Pink Belette

12 trucs que croient les psychiatres et qui vont vous énerver

http://depsychiatriser.blogspot.no/2016/03/12-trucs-que-croient-les-psychiatres-et_24.html

Par Pink Belette

1: Sur la souffrance : si vous souffrez autant, c’est disproportionné, donc pathologique. C’est donc votre cerveau qui déconne. Inutile de chercher d’ou vient la souffrance, c’est congénital, vous n’y pouvez rien.

2: Si vous êtes schizo, maniaco, etc… , c’est à vie. Mais bon, une maladie mentale, c’est comme un diabète, ça se traite mais ne se guérit pas. (Citation d’une infirmière : « la psychiatrie n’a pas pour vocation de guérir »)

3: Tout médicament a des effets secondaires, c’est normal, donc.

4: Vous voulez dire que c’est le vécu de la personne qui l’a rendu malade ? « Oh, vous savez, c’est comme l’histoire de la poule et de l’oeuf, on ne peut pas savoir qui était là avant » (cit.!)

5: Si vos parents toxiques persistent à s’inviter dans la loge du psychiatre, sachez que : les parents ont toujours raison et sont évidemment toujours bienveillants à l’égard de leur enfant. Ils déforment tous vos propos, faits et gestes ? C’est vous qui n’êtes pas dans la réalité et c’est vous qui les faites beaucoup souffrir avec votre maladie, soyez-en conscients

6: Plus la dose prescrite est forte, plus vous allez vous remettre rapidement, on pourra toujours baisser après, pour un « traitement au long cours »…

7: Vous parlez de votre âme comme si elle existait et avait la plus grande importance, c’est forcément un délire mystique de votre cerveau malade

8: Vous demandez des preuves scientifiques, le Vidal, des explications, bref vous êtes en opposition et il faut vous remettre à votre place de malade qui est censé écouter et obéir au médecin.

9: Règle absolue : Il ne faut jamais dire à un psychiatre « vous n’avez pas le droit » (bien sûr, les psychiatres ont tous les droits même s’ils n’ont pas d’arguments).

10 : Vous trouvez que l’ambiance dans le service est totalitaire et osez émettre des critiques : c’est donc que vous avez un grave trouble du comportement.

11 : « Ah non, les neuroleptiques n’affectent pas les capacité intellectuelles »…

Mais non, ils ne rendent pas malheureux, dépressif, angoissé, c’est votre maladie et il faut donc revoir votre traitement à la hausse ou changer pour une molécule plus lourde qui va vous anesthésier la conscience, vous verrez, vous n’aurez même plus conscience d’être dans la merde…

12 : « Vous êtes en soins sous contrainte, donc c’est nous qui sommes responsables de vous, vous perdez vos droits, etc »…

Le patient : « et vous, vis-à-vis de moi, vous êtes redevable de quoi ? »

« Je vous triple la dose, vous avez de graves troubles du comportement » (cit. d’une psychiatre lors d’un premier entretien)

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12 Things Psychiatrists believe which will piss you off

By Pink Belette (France)

1: On suffering : if you suffer so much, it is not proportionate, as a matter of fact it is pathological. As a matter of fact, it’s your brain that is on the blink. No need to search from where the suffering comes, it’s congenital, you just cannot help.

2: If you are schizophrenic, bipolar, etc…, it’s for your whole fucking life. But, a mental disease, you know, it’s like diabetes, it can be treated but not healed (quote from a nurse : « psychiatry’s vocation is not to heal »)

3: Every medication has side effects. It is normal, as a matter of fact.

4: What say you ? That it is one’s bad life experiences that make one sick ? « Oh, you know, it’s like the story of the chicken and the egg, you’ll never know which one was first » (quote…)

5: If your toxic parents persist inviting themselves into the office of the psychiatrist, please be aware that : parents are always right and are of course always benevolent towards their son, daughter… They distort all your sayings, facts and actions ? It’s you who are not into reality and it’s you who make them suffer so much with your disease, be strongly aware of that fact.

6: The more the prescribed dose is strong, the more you will recover rapidly, it will be still time later to decrease afterwards, for a « long-term treatment »…

7: You do talk about your soul as if it actually exists and has the greatest importance, it’s inevitably a mystical delirium of your sick brain.

8: You ask for scientific proofs, the drug reference manual, explanations, short said : you are « in opposition » and you need to be reput on your true category which is the insane, expected to listen and obey the doctor.

9: Compulsory rule number X : thou shall never, ever say to a psychiatrist « you have no right to do this » (of course, psychiatrists have the whole rights on you, even if they don’t have arguments)

10 : You feel the ambiance in the ward is totalitarian and dare criticize : hence it is you have a grave behavioral disorder.

11 : « Ohhhh, no, no, no, neuroleptics do not impair cognition »…

Oh, noooo, they don’t make you unhappy, depressed, anxious ; it’s – your – disease – and – your – treatment – must – be – increased ; or : it must be changed for a stronger molecule which will anesthetize your consciousness, you’ll see, you won’t even be aware being in a shitty situation…

12 : « You – are – under – forced – commitment, hence we are responsible of you, hence you loose your rights, etc »…

Patient : « and, regarding me, what are you beholden to ? »

« I triple your dose, you have a grave behavioral disorder » (quote from a psychiatrist in first interview)